Un bilan de ces deux mois d'écriture

Un bilan de ces deux mois d'écriture


J'ai une frénésie d'écriture depuis le début du mois, on ne m'arrête plus ! 
Si vous avez lu toutes mes aventures et mes réflexions, vous comprendrez que j'amorcerai le mois de décembre sur le thème de l'autoportrait corps-esprit ou sous forme de calendrier de l'avent ?

Comme nous sommes le dernier jour de novembre, je me propose d'écrire un premier bilan sur mon cheminement d'écriture sur le blog. 

Bilan du mois d'octobre 2022

La poésie est venue naturellement pour décrire l'Aïkido le plus justement possible. 
Quoi de mieux que l'art dans toute sa diversité et son immensité pour décrire un autre art ?
Une belle porte d'entrée pour participer à la vie de la fédération à ma façon. 


Alors lui, son succès, je ne m'y attendais pas ! J'ai dévoilé ma peur de la chute qui est présente depuis belle lurette. Les réflexions apportées en commentaires autant sur les prises en compte techniques du mouvement que me faire revoir les définitions de chute et de choc, cela m'a permis d'avancer sur le sujet. 
Merci aux personnes qui se reconnaîtront en lisant ! Vous n'imaginez pas à quel point vos retours sont précieux pour mon cheminement.

Etrangement, cet article est le fil rouge de tous mes articles si on lit entre les lignes... Vous allez voir ! Et si vous ne comprenez pas, attendez-vous à des surprises... 

L'inspiration est venue le premier octobre, en reprenant le traditionnel échange maître/élève que l'on retrouve autant chez Pierre Bottero que chez les maîtres d'art martiaux. Pourquoi ? C'est un format qui appelle à réfléchir avec l'ébauche de concepts complexes pour décrire la réalité. Selon qui le lit, l'interprétation différera énormément. 

Ce que j'aime avec cet article, c'est qu'il a permis d'enclencher un dialogue direct/indirect avec un de mes camarades de dojo rédacteur aussi, ici. Il se reconnaîtra. Et je ne suis pas petite ! 😊 
(J'ai bien conscience que c'est écrit en toute amitié et avec tendresse). 
A ce propos... ce n'est pas pour rien que j'ai enlevé ce mot dans ma signature... 🙅
J'ai trouvé que je me diminuais trop en utilisant cet adjectif. 
J'ai commencé une introspection sur mon lien à la grandeur que l'on retrouve plus tard, dans un article de novembre sur mes rêves.

A part ça, j'ai fait évoluer mes définitions du chaos et de l'harmonie ainsi que de l'ordre et du chaos grâce à cela ! En allant dans des subtilités jusqu'ici jamais explorées. Merci ! 


Celui-ci, j'ai hésité à l'écrire. Mais je ne pouvais pas parler d'un art martial sans aborder la thématique de la guerre. Bien que cet article soit difficile à aborder de bien des manières, une personne ouverte d'esprit pourra s'interroger sur l'essence même de la facette guerrière de l'être et de sa façon d'aborder la martialité dans l'Aïkido. Ce que j'ai cité dans cet article est non exhaustif. 

C'est un des articles réflexifs les plus riches produits jusqu'à présent. 

Ce format de dialogue avec moi-même m'a beaucoup plu. Parce que le choix de questions s'est porté sur ce que le commun des mortels pourrait poser. C'était très spontané à écrire. 
Je ne sais pas ce que vous en pensez... 

Alors celui-ci, je mourrais d'envie de l'écrire et de le partager. Mais le truc, c'est mon absence de mémoire sur le groupe enfant dans lequel j'étais à l'époque... J'étais bien plus sauvage que maintenant dans ma vie... 
C'est malheureusement l'article le plus flou, avec beaucoup d'hésitations dans mes phrases. 

Une réflexion m'est venu ce week-end et je me dis que la seule manière de retrouver hypothétiquement mes anciens camarades se trouvent dans l'adéquation et la correspondance de nos âges, maintenant. 
Tu relis ça aux prénoms, aux expériences des autres et cela forme un passé recomposé. 

Un article très nostalgique qui me rappelle toujours à quel point tout a changé. Et tout est pareil en même temps. Le poids du passé au présent. 

Un indispensable ! Il fallait que je partage des choses concernant mon auteur préféré. 
Juste une note pour l'anonyme en commentaire : je suis parfaitement consciente que la manière de penser des marchombres et autres personnages dans ses trilogies rejoignent l'essence même de l'Aïkido. Ayant dévoré tous ses livres (ou presque) dans mon adolescence, j'ai l'habitude... 😉

J'ai mis l'accent exprès sur les préfaces car c'était le sujet de l'article. Développer sur l'auteur et mettre des extraits de ses livres auraient été plus complexe et il m'aurait fallu une approche plus précise. Or, pour faire découvrir un auteur, ce n'est pas la meilleure chose à faire. Mais je le ferai peut-être... A voir. Sur des thématiques, cela peut être intéressant. Après l'auteur, le contenu de ses ouvrages.

Concernant la liberté et un maître ainsi que la liberté est un maître, tu as à la fois raison et tort. Même si Pierre Bottero n'a jamais parlé d'anarchisme, le lien corps-esprit et la liberté sont des notions essentielles dans ses romans. Que cela passe par l'imagination, le combat, la façon d'aborder la vie (comme tu l'as si bien souligné pour les contraintes et la façon d'aborder le courant...). 

Après, ton commentaire, pour y répondre vraiment, me demanderait d'écrire un article sur la relation qui existe entre autorité et liberté dans l'Aïkido. 

Je n'ai vu ton commentaire qu'hier, désolée ! 

Après un démarrage en fanfare avec les deux premiers, les autres ont été d'autres expérimentations de formes : une rétrospective et le partage de texte, dialogues maître/élève...

Octobre aura été un mois d'expérimentation et d'apprivoisement du blog. Même au niveau professionnel, avec mon Live Halloween - Les histoires noires : entre réalité et fiction, j'ai osé malgré mes peurs. 

J'ignorais si j'avais droit de tout dire et tout exprimer ici. Alors j'ai plutôt été dans la retenue, il est vrai. L'article qui a le plus demandé de courage est finalement le quatrième, le plus riche en informations.



Bilan du mois de novembre 2022

Celui-ci est très particulier dans le sens qu'il a commencé à traduire des événements récents dans ma vie. Là aussi, on retrouve le mot peur comme une rengaine. Peut-être qu'un jour j'écrirai un article sur la peur de partir et je reparlerai de l'envol et de ses conséquences. Cet article reflet m'effraie rien que dans mes pensées. J'apprécie tellement de travailler avec les aïkidokas de la fédération... Tout est toujours si agréable en leur compagnie... Penser au futur, sachant que je vais devoir partir un jour, je le sais bien... Non, non, non... 

Le commentaire sous cet article m'a fait frémir d'horreur plus d'une fois. Et pourtant j'ai ressenti tellement d'amitié derrière que j'avais envie de pleurer. Me toucher en plein coeur comme ça, non mais... 
Merci pour tes mots, ils révèlent le tissage de nos liens chaque semaine. Et c'est si agréable et appréciable. Mille fois merci ! 

Alors là ! Contrairement au poème de départ que je peux considérer comme un texte de surface car son échafaudage de sens est très simple ainsi que dans sa structure, ce texte est complexe. Il ne se lit pas qu'avec le tête. Il lie l'intuition et le mental pour être compris et saisi. 
Je ne pouvais pas faire autrement que d'écrire complexe pour décrire un phénomène complexe. 
Et d'une simplicité pratique dans l'expérience, à toute épreuve...

C'est un thème que je voulais absolument aborder car il existe de multiples façons de prendre conscience de... Mais par le corps, par la pratique d'un art martial, c'est moins répandu, moins connu. Peut-être un angle analytique reliant cela au chamanisme rendrait cela plus accessible aux plus terre à terre des lecteurs ? C'est une question... Peut-être que l'approcher de manière plus pragmatique et simple aiderait à mieux comprendre la nature de ce que j'ai voulu transmettre... 

    Même malade et à la ramasse, j'écris sur le blog ! Une vraie furie, je vous jure ! 😇
    C'est l'article le moins bien rédigé, avec une inspiration complètement vacillante. 
    Franchement, si vous l'avez lu, bravo ! Parce qu'en plus, mes mots ressemblent à de la mélasse. 
    Je l'ai relu et même moi, il me fait me sentir bizarre... 

    Mes premiers pas dans la frustration d'arrêter le cours plus tôt. Des découvertes sur moi à gogo, des partages d'émotions que j'ai en ce moment... Un beau mélange cet article ! 

    Mon inspiration avait meilleure mine, là, c'est sûr. L'appel est toujours valable et ce qui est écrit en fin aussi... Cela dit, j'ai osé parler d'animaux totems. Tout comme du fait d'être médium. En public. Comme ça, sur le blog. Et à la fin d'un cours à Castries aussi... Suis-je folle ? Non. Est-ce une suite logique à mes articles du mois d'octobre ? Oui ! Parce que je parle de mes perceptions quand j'écris sur mes peurs. Notamment, là où j'en parle distinctement, c'est sur l'article 2 du mois d'octobre : vive la chute ! 

    Cet article a déclenché les deux autres jour après jour. Un besoin d'écrire qui se fait sentir... 
    M'en fiche si j'envahis le blog, les autres n'ont qu'à écrire plus, na ! 💫
    Plus sérieusement, cette liberté d'expression me soulage beaucoup. 
    Même s'il y a peu de lecteurs, ce n'est pas le plus important. 
    J'évolue mieux comme ça. C'est devenu un journal (presque) intime. 

    Suite logique de l'article précédent où cette réflexion a été enclenchée. Les deux se suivent chronologiquement et logiquement. Il fallait que je pose les bases sur le sujet. De nombreuses ramifications sont possibles, des nuances à souligner, des questions à poser et des réponses à avoir. Mais pour ça, qui de mieux qu'un Sensei pour y répondre ? Quoi ? Non ? De l'écriture quand même ? On verra pour la suite !

    Vous remarquerez que la plupart de mes articles sont des réflexions, des remises en cause, des questions, des partages d'expérience et du dévoilement de soi pour comprendre le lien entre le cheminement de ma pensée et le parcours de l'Aïkido. Cet article est une plongée directe dans mon inconscient. J'ouvre les portes de l'au-delà... 

    Comme je dois gérer pas mal de choses dans ma vie, j'ai des réflexions qui courent en arrière-plan dans ma tête, dans mon coeur, dans mon inconscient (auquel j'ai un accès facilité). C'est une plongée dans mes aventures oniriques. Et une bouffée d'amour aussi. J'ai ressenti de la réelle bienveillance en écrivant cet article. Il m'a fait chaud au coeur. Et je suis vraiment reconnaissante d'avoir de tels camarades de dojo (oui, j'aime bien cette expression néologique !). 

    Cet article est une sorte de mélange de tous les précédents, aussi simple que complexe à saisir. 
    Comme le lien avec les bambous et les azalées qui ont parsemés certains écrits... 
    Il se passe de ces choses en cours ! 


    Bilan global

    Ecrire ici me permet tellement de choses que tout résumer en une phrase est impossible. 
    J'aimerais juste dire merci à tous d'être là, de vivre tout cela au présent. 
    Vous êtes tous précieux. Soyons solidaires, nous ne sommes pas qu'humains mais nous le sommes aussi. La polyvalence du soucis et du soin est importante à souligner. 

    Ce matin, j'ai continué d'écrire mon roman. Et j'avais oublié que c'était déconcertant autant qu'une si belle aventure. 

    J'espère continuer à vous côtoyer longtemps, que nous soyons proches ou loin, physiquement parlant. Parce que l'amitié sincère ne disparaît ni avec l'espace, ni avec le temps. 

    Regardez, j'ai bien retrouvé mon Sensei après des années ! Tout va bien ! 
    Toujours fidèle au poste ! Vais-je être taquinée la prochaine fois ?



    Et comme diraient les portugais : Vai ficar tudu bem ! 💚

    Vivement vendredi !!!!


    Charline, votre Mage de la Nature qui se faufile au fil de la Vie. :)




    Commentaires

    1. Très bon, le bilan et le retour sur l'écriture passée. Mais... Pratique-t-on seul en aïkido ? PArfois je me dis qu'oui, parfois "on" me rappelle mon non.

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