Mes rêves et l'Aïkido

 Mes rêves et l'Aïkido

Prélude


Avant de commencer... je précise que je parle de rêves de Nuit. Ceux du Jour sont complémentaires.



Nuit du 25 au 26 novembre

L'environnement est celui d'une forêt sauvage. Au milieu de ce nulle part se trouve une immense maison en bambou faite de manière complexe. La règle est de marcher pieds nus dessus par respect pour la Nature. Un événement d'envergure internationale. Un concours dont le vainqueur ressortira avec un statut envié de tous. Voilà le contexte. Avec des épreuves. En solo ou en équipe. Des épreuves variées (celles de mes rêves précédents ? Sûrement ! Mais pas que !). 

Tout le monde est présent. Tous les aïkidokas de l'école, des gens de mon réseau Linkedin et bien d'autres encore ! Les jeux de pouvoir font rage chaque jour pour faire tomber les adversaires. C'est pire qu'un jeu d'échec grandeur nature. Le jury lui-même peut être corrompu. C'est la débandade. 

Pourtant, moi, j'ai une autre approche. Celle du partenaire. Celle des alliances sincères. Celle de l'amour. Celle de l'union. En total décalage avec la majorité des concurrents en lice. 
Un homme magnifique aux longs cheveux noirs qui attire tous les regards féminins (oui, même le mien, j'avoue... sa beauté extérieure ne reflétait pas celle à l'intérieur, son ego, son personnage étant mauvais par orgueil, envie, désir de pouvoir). Il était l'homme le plus sournois, le plus dangereux et sûrement le plus influent et le plus motivé à me voir tomber. Il était aussi fascinant, aussi désirable que dangereux et mortel. Sa soif de gagner le dévorait comme il me dévorait du regard avec sa complexité d'être. 

Etrangement, c'est peut-être lui qui comprenait le mieux ma situation. Et mon principal rival. Je faisais tomber les autres par compassion et amour, et lui par désir de s'élever pour être reconnu et adulé. Etrangement, je ne le détestais pas. Je me méfiais de ses tours stratégiques, sa volonté de m'atteindre pour me faire tomber. Car il en était capable. C'est lui qui a insinué le doute dans mon esprit. 

A un moment, je suis sortie car trop de monde, trop d'enthousiasme de la part des spectateurs et ceux s'étant déplacés pour encourager leurs favoris. Les alliances et les trahisons étaient monnaie courante tout le long du tournoi. Ma confiance en l'humain s'est fissurée juste avant que je ne sorte. 

L'édifice en bambou était grandiose, simple et complexe. Pour monter jusqu'à la salle principale des épreuves, une spirale tournait autour du bâtiment. Ce n'était pas des escaliers. C'était plat sans tout à fait l'être (à cause de la forme de la plante). 

Un aïkidoka (je ne saurais dire qui) m'a poursuivi dehors, semblant inquiet de mon état. Je ne le connaissais pas spécialement. Peut-être était-il un inconnu ? Au vu du monde présent pour l'événement, cela ne m'aurait guère surprise... Il était en kimono blanc, assez âgé, les cheveux courts, plus blancs que gris. Mais cela importe peu. Ma description reste assez générique. Il m'interpelle. Me demandant pourquoi je sors. Que je peux me mettre en danger en restant seule.

Mon ressenti à ce moment-là était un besoin de m'éloigner pour mieux revenir. Prendre un bain de forêt avant de revenir auprès des humains et de leurs manipulations. Et j'en avais assez de tout ça !

L'aïkidoka m'explique que le jury va sûrement me choisir pour la première place du concours. Ce bruit circule entre tous les participants restants et les spectateurs. Que je dois garder confiance et revenir. Que je ne suis pas seule. Que beaucoup, là, juste à côté, me font confiance pour réussir. Et qu'ils comptent sur moi.

Toujours avec mon doute, je sens son intention saine à mon égard mais je recule par peur. Je recule sur la spirale de bambou tellement vite que je fais tomber un petit édifice qui s'écroule sur moi. Les bouts de bambou tombent en pluie pour m'ensevelir. Mais je vais bien. Je ne suis pas morte. 

En réalité, l'aïkidoka avait une attitude bienveillante envers moi et disait la vérité. C'est le doute qui a causé ma peur et ma chute. Mais comme toute chute, on se relève et on avance. 

C'est mon premier rêve conscient lié à l'Aïkido (dans sa globalité). Mon premier concours (et surtout d'une telle envergure) en rêve. Et c'est bien la première fois que j'ai la possibilité d'être première en quelque chose. (Oui, parce que j'ignore certains aspects des responsabilités du gagnant et qu'aux concours auxquels j'ai participé, j'ai toujours été deuxième).


C'est un rêve que je partage bien volontiers. J'ai l'habitude de m'en souvenir... 
Je suis une Reine de la Nuit. :) 


Nuit du samedi 26 au 27 novembre

Changement de contexte. Portugal. Inauguration sur le premier terrain.

Je partage avec vous la version câlin et rempli d'amour de mes rêves de cette nuit. Sinon, cela serait trop complexe de tout replacer de manière linéaire (et vous allez finir par jalouser mes chers portugais...). 

Dans un carré de lumière et de verdure. Spécialement préparé pour l'occasion. Pour danser. 
J'aime danser. Mais pas sur toutes les musiques. Pour le coup, j'ai choisi les musiques d'un des portugais (encore eux, oui) qui propose toujours la même playlist pour ses spectacles (sauf si cela a changé maintenant, je l'ignore). Il mixe en direct en tout cas. Bref, passons les détails. Puisqu'à ma demande un autre que je connais aussi gère la lumière. Ils ont pour ordre que si jamais je tombe en transe et que ça déraille, de tout éteindre pour venir me toucher doucement, me faire un câlin. 

Alors je danse. Comme dans le spectacle que j'ai fait avec eux en 2019, je danse avec la musique avant de fusionner avec elle. Je deviens musique. Je pense à danser pour moi dès le début. Je danse encore et encore, ne me souciant pas du tout du regard des autres (très nombreux à s'être regroupés autour du carré en question). Je danse et tombe en transe. 
Je danse à en perdre haleine. Je danse à en tomber par terre. A faire des mouvements au sol. Position de foetus. Etirements des bras en déroulant le corps par terre. Remonter. Je danse sans m'arrêter malgré le besoin de boire qui jaillit par moments comme une fontaine en peine. Pourtant je continue, je persévère, je m'éclate. Ma conscience grandit, s'élargit. Mais je vais au-delà de mes limites. Je meurs puis je renais.

Les consignes données aux portugais ont été respectées. Je reviens chez les vivants, un peu sonnée. Mais rassurée d'être enlacée. Et de la préoccupation des autres à mon égard. Et là, il se passe quelque chose d'extraordinaire. Un portugais me fait un câlin de face (le centre du cercle), l'autre sur le côté. Puis, un à un, les gens se rajoutent. Comme ce monde de câlins s'élargit, des personnes ont l'idée de faire des lignes, des lignes mouvantes. Je suis au centre avec le portugais en question et les premiers cercles puis cela se transforme en fleur de soleil. Les rayons sont mouvants. L'amour se transmet de partout. C'est beau, magnifique. Mon coeur explose. Je suis reconnaissante d'avoir invité les bonnes personnes à mon inauguration. Des personnes capables d'aimer vraiment. Des personnes profondément bienveillantes dans leurs vies malgré leurs propres épreuves et traumas, leurs propres fragilités et non-dits. 

Ce câlin géant est d'une telle puissance ! D'ailleurs, ce jeu géométrique entre carré et cercles me penser au livre que j'ai commencé sur les labyrinthes et leurs secrets (j'en ai deux sur le sujet). Avec la quadrature du cercle. Le chemin initiatique. 

Et puis au moment de l'instauration du premier cercle, je ressentais qui m'aimait vraiment, qui ne savait pas vraiment aimer mais apprécier ma compagnie, qui ne m'aimait pas réellement à cause de ses croyances, de son parcours ou autres. Mais l'énergie d'amour était tellement puissante que plus cela n'avait aucune importance. Car même si des gens réellement aimants ne sont pas présents physiquement, les énergies ne mentent pas et tout est là. C'était si beau et magnifique à vivre. J'ai encore le coeur rempli tout plein. Et cela fait du bien ! 

C'est la première fois de ma vie que je me sens véritablement aimée par des humains. 
C'est tellement puissant ! Waw ! 

Alors je vous transmets aussi cet amour car tout le monde en a besoin, que l'on se connaisse de près ou de loin. 

Conclusion


Hier au Self-Défense, j'ai voulu savoir où se situait le(s) pays dans lesquel(s) les maisons sont construites en bambou. Thaïlande et Cambodge. Ces deux pays sont récurrents dans ma vie depuis un moment. Plus que le Japon et le Canada. Mais pas aussi fort que le Portugal. C'est toujours agréable de ressentir des affinités particulières avec des territoires. Quant à mon lien avec la France, même si j'y suis née, c'est encore différent. J'ai même appris que le bambou sert aussi à construire des ponts (d'autres plantes peuvent le faire, naturellement ou utilisées par l'Homme) et des canaux d'eau pour l'agriculture par exemple. 


Charline, votre Mage de la Nature, dernière ou première ?

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