Les prises de conscience martiales

Les prises de conscience martiales


Une impression vivace, tenace. Une friction dans la poitrine. Une révélation divine. Fugace, pugnace.
Un saisissement de sens dans la pratique, c'est pratique ! Passant par le corps, caresse éphémère de l'océan sur les rivages, un sourire fin et sans fin derrière le visage. Eclaircissement d'un instant. 

Le corps résonne en accord avec le geste, les pas ne sont pas en restes. Cela détonne de l'ordinaire. Comprendre sans saisir, en agissant dans l'espace, devant, derrière, sur le côté. Saisir le moment comme un soulèvement, les pensées envolées. Juste cela : une douceur inexpliquée, une chaleur réconfortante dans la fluidité exprimée. 

Pratique martiale pas banale. Dans un souffle, l'information fait sa rébellion pour éclairer ton chemin dans la forêt. Un tout. Un rien. Moins que tout. Plus que tout. Le Tout ne fait qu'Un et ne devient Rien que par le jeu de l'illusion. Le sens se perd et se retrouve dans la sensation.

Un bokken. Un jo. Un jeu. Un combat. Une danse. Des pas. De l'attention et puis plus rien. Jouer à être la partie de la partie de Soi, à chaque fois. La vague s'emplit et se remplit. Ton partenaire ne comprend pas. Toi non plus. Ta conscience éclaire la mise à nue de ta mue. Transformation à l'air, pas de pipeau, seulement des oiseaux dans un champ de chants de baleines, riants de ton innocence sans sens.

Toucher. Agir. Surgir. Rugissement du coeur par inadvertance de l'indécence de l'humain, dans une rancoeur en transcendance, un mugissement de circonstance, une invitation inhérente dans l'errance. 
En plein dans le mille ! Pas moyen d'être tranquille ! Cela secoue des genoux jusqu'au cou, cela secoue, c'est casse-cou. Pas de choux, pas d'hiboux. Ce n'est pas chou mais c'est bien touché. La cible est toi. La cible est roi. Ou reine de ses rennes en plein hiver, dans le froid de l'effroi. Surprise apprise !
Effleurer la traîne à la traîne, cassée dans son sillage, caressée dans son ravage, sauvage.

Une lumière de luciole, doucement au présent tel un présent. Des points étoilés dans le ciel illuminé, aimés de l'obscurité qui rigole au milieu des rigoles des rivières entières.
Dans la fluidité du geste, rien ne reste. Juste une vive vérité aussi soudaine qu'éclatée, vaine et veine de ce qui est révélé, bien vite révélé, envolé.

Une impression qui soulève, enlève, soulève, allège, faisant son propre solfège pour le faisan élégant cherchant à plaire, se pensant passant, alors que bien présent de l'instant T, très inhabituel autant qu'élever un mur avec une truelle, cruel. Cela assomme, te consume et te consomme. Et personne ne saisit ta saisie de sens. Absence d'ennui. Indécence de vie. Le jour et la nuit se mêlent et s'emmêlent dans la mélodie d'aujourd'hui.

Attention. Réaction. Silence. Indolence des doléances des souffrances en cris silencieux, silence des cieux. Murmure du vent, masure révélant les clefs pour avancer au milieu des tourments ne cessant de tourner dans un tournis de soucis.

Une fluidité bien méritée après tant de gestes en zestes répétés. Le sens se suit de lui-même, rejoignant la montagne et la colline, la castagne au collet pour aller vers plus de paix en campagne, éclairant la clairière ou la prairie d'une ribambelle d'hirondelles si belles, si claires et si jolies... 

Une image saisie. Une contraction en contradiction. Une image punie. Une perception en rébellion. 
Et ça, sans que les compagnons d'armes ne remarquent ses marques sans traces, sans crasses. Toujours tenaces. 

Touché ! Et c'est fini ! Un souffle. Un mot. Et les maux décollent par cette colle arc-en-ciel, traversant le trou noir de la mémoire pour amener ce que tu avais zappé, zut et flûte !

Sensation des sens dessus dessous, dehors dedans, sensation en extraction extraordinaire en traction éphémère, espérance parfois rance, parfois transe. Un flux, un reflux, un fût, il fut un temps au présent. Aux temps jadis, un minuscule indice dans l'opercule entre dix et six, un parchemin pour trouver son chemin en points, une carte sans territoire, une représentation sans tiroir, une mémoire sans vidoir, des paradoxes à l'équinoxe, des ressentiments de sentiments, des émotions en rébellion, tout part, tout vient, tout part, tout revient, dans un incessant ballet de non-expressions.

Le corps chante ses accords. Rien n'est mort. L'information est or, hors instigation, investigation subliminale pour la femelle ou le mâle. Détour du Bien et du Mal, fusionnant en se détruisant dans une chanson silence des cieux, aux sons multicolores entre Tout et Rien. Ravale et avale cette étourdissant chant au-delà du Mal, danse ce silence dans le mouvement du moment innocent.



Texte à l'écart, complètement en revirement, retard : 

Les prises de conscience martiales n'ont pas de prises sur ton conscient inconscient. Elles sont des prises, saisies de l'instant vivace et fugace du guerrier tenace pour briser sa carapace d'être humanisé dans des croyances limitantes à débloquer, s'amuser, en rigoler, absences de pensées, brillances discrètes et distraites. 

Expliquer par la raison Irimi en Terre-Ciel, rend mimi la déraison inexpliquée.
Saisir la puissance du Vide Plein enfin sans rides, retour de la paix avide vautour, valant le détour du valeureux guerrier galant brisant le firmament de ses mensonges, de ses songes. Eclaté. Exalté. Enchanté.
La magie d'Irimi est la même que celle d'Immi, déesse de mon roman, Mystère de la Vie sans corps ni forme, non conforme comme la forme austère de la sensation du corps record caché dans un cor, chasse enchâssée des dernières pensées des suicidés. 

Les mots se sont déchaînés dans les maux des vivants enchaînés virevoltants, le sourire au vent, les espoirs gâchés par quelques coups d'épée, plus ou moins amochés dans leur quête d'éternité. Oups, la plume a dérapé sur les soucis, quel ennui... 

La belle rebelle se heurte aux faux des faux, trouvant le vrai dans le sentir du ressentir, le connaître du reconnaître, entre maître et élève qui s'élève. Il est temps de façonner sa destinée par ses choix de raison en résonance, constance sans clémence dans le tranchant trié de l'instant T.

Je ne sais plus ce que je sais. L'ignorance et la connaissance, en récurrence, dans un mouvement vivace, au-delà de toutes les crevasses, rien n'a crevé, tout s'est élevé. 


Charline, votre Mage de la Nature qui se faufile au fil des péripéties de la Vie. ;) 



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