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Affichage des articles du novembre, 2022

Un bilan de ces deux mois d'écriture

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Un bilan de ces deux mois d'écriture J'ai une frénésie d'écriture depuis le début du mois, on ne m'arrête plus !  Si vous avez lu toutes mes aventures et mes réflexions, vous comprendrez que j'amorcerai le mois de décembre sur le thème de l'autoportrait corps-esprit ou sous forme de calendrier de l'avent ? Comme nous sommes le dernier jour de novembre, je me propose d'écrire un premier bilan sur mon cheminement d'écriture sur le blog.  Bilan du mois d'octobre 2022 Tout commence par un poème partagé...  Une entrée en matière tout en poésie   La poésie est venue naturellement pour décrire l'Aïkido le plus justement possible.  Quoi de mieux que l'art dans toute sa diversité et son immensité pour décrire un autre art ? Une belle porte d'entrée pour participer à la vie de la fédération à ma façon.  L'article ayant eu le plus de succès est celui sur les peurs :  Les peurs voraces et tenaces Alors lui, son succès, je ne m'y attendais

Ecrire et croire, que l'Aikido amène un bien-être

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L'autre, là, la petite qui mot-à-mot monte comme la petite bête dans le dos, me dit comme ça, genre : "Hého, t où, tu fais quoi, ça fait un mois que t'a rien produit, hé ! Et en plus c'était sur Halloween, même pas de l'aikido, pfff !" (Bon, elle l'a pas vraiment dit comme ça, il y avait des formes et de l'amitié !) Je n'ai pas pu répondre sur le coup, mais ça m'a fait réfléchir à ce temps qui passe et à un mois de plus que je n'ai qu'à peine vu se dérouler... Un mois depuis Halloween et tous ces zombies buttés... Je ne pouvais pas répondre parce que, comme je l'ai dit à mon père en exagérant, j'étais dans une secte ! Il a fallu que je l'appelle le soir même parce qu'il allait se faire un sang d'encre en se demandant si j'avais déjà été saigné à blanc par des avides d'argents. Je lui ai dit que l'on m'avait permis de sortir de l'enceinte, ça l'a (un peu) rassuré* !     J'ai trouvé le SMS

Mes rêves et l'Aïkido

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 Mes rêves et l'Aïkido Prélude Avant de commencer... je précise que je parle de rêves de Nuit. Ceux du Jour sont complémentaires. Nuit du 25 au 26 novembre L'environnement est celui d'une forêt sauvage. Au milieu de ce nulle part se trouve une immense maison en bambou faite de manière complexe. La règle est de marcher pieds nus dessus par respect pour la Nature. Un événement d'envergure internationale. Un concours dont le vainqueur ressortira avec un statut envié de tous. Voilà le contexte. Avec des épreuves. En solo ou en équipe. Des épreuves variées (celles de mes rêves précédents ? Sûrement ! Mais pas que !).  Tout le monde est présent. Tous les aïkidokas de l'école, des gens de mon réseau Linkedin et bien d'autres encore ! Les jeux de pouvoir font rage chaque jour pour faire tomber les adversaires. C'est pire qu'un jeu d'échec grandeur nature. Le jury lui-même peut être corrompu. C'est la débandade.  Pourtant, moi, j'ai une autre approche

Maître et Maîtrise

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 Maître et Maîtrise Cette image est libre de droit et ne représente aucun des dojos de l'école.  (Je préviens, on ne sait jamais...). Passons au sujet du jour. Le Maître est celui qui maîtrise la technique et sait s'adapter à n'importe quel partenaire (je prends le contexte de l'Aïkido sinon on a agresseur/adversaire comme autres mots possibles). Mais qu'est-ce que ça signifie concrètement ? Quand l'élève apprend une technique, cela passe par plusieurs étapes :  - la décomposition logique : le mouvement est décomposé à une vitesse lente pour être au plus précis et comprendre sa logique avec le mental, - l'action fluide : le mouvement trouve sa propre ligne dans l'espace, l'intuition travaille, - la mémoire du corps par la répétition et la rectification des gestes : d'où l'importance de la régularité à varier en intensité selon le pratiquant, ses objectifs, ses disponibilités...  Il peut arriver que la logique d'une technique fasse l'

En convalescence

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 En convalescence Approximation calendaire : depuis le 8-9 novembre, positive au Covid avec une autre semaine de récupération, celle du 14 novembre où je ne suis pas revenue, trop épuisée de l'intérieur. J'ai vécu pas mal de symptômes : la fièvre le premier mercredi, un brassage d'énergies (positif) au niveau du hara pour m'aider à guérir dès la première semaine, des points de shiatsu ressentis de l'intérieur au niveau de la poitrine et à nouveau le hara d'une manière différente (les deux dansaient et la sensation au ventre n'était pas forcément agréable comme la première). J'ai dormi comme un fauve épuisé pendant une semaine (et demie peut-être ?) mais ensuite tout est revenu à la "normale".  Le lendemain de la fièvre, c'était "l'effet glaire" avec une chose au palais qui rendait tout affreusement mauvais : l'eau comme la nourriture. J'avais juste le courage d'éplucher des pommes de terre et de cuisiner un peu pui

Sensei Bruno

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 Quand notre Grand Maître est absent nous avons la chance d'avoir Bruno à la baguette. Bruno a le geste parfait, vu par un padawan comme moi. C'est un enseignant joyeux qui a la rigueur de la bonne pratique. Petite illustration de son cours qui en dit long.  Martialux

La Non-Frustation de l'absence

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 La non-Frustration de l'absence Je suis malade, dans un brouillard mental qui commence à se diluer dans l'atmosphère de mes pensées.  Malgré le test positif Covid, cela peut être autre chose. Il y a des faux positifs et des faux négatifs mais au moins l'isolement imposé (que j'ai l'habitude de vivre...) me force à me reposer. Et à dormir, dormir, dormir... Ce brouillard et cette accentuation des sens déjà vécue après le premier confinement.  J'ai le contraire de certains symptômes diffusés. La case mise par le labo me convient bien pour une fois... Etrangement, ce n'est pas dû au cours de bokken samedi dernier dans le froid quasi-hivernal du début de l'automne mais c'est apparu mercredi. Alors qu'importe les temps d'incubation et les circonstances extérieures dues à la contamination. C'est à la fois tombé au meilleur et au pire moment. Bref. Passons. Je ne veux pas expliquer les circonstances (intérieures) de pourquoi je suis tombée bien

Les prises de conscience martiales

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Les prises de conscience martiales Une impression vivace, tenace. Une friction dans la poitrine. Une révélation divine. Fugace, pugnace. Un saisissement de sens dans la pratique, c'est pratique ! Passant par le corps, caresse éphémère de l'océan sur les rivages, un sourire fin et sans fin derrière le visage. Eclaircissement d'un instant.  Le corps résonne en accord avec le geste, les pas ne sont pas en restes. Cela détonne de l'ordinaire. Comprendre sans saisir, en agissant dans l'espace, devant, derrière, sur le côté. Saisir le moment comme un soulèvement, les pensées envolées. Juste cela : une douceur inexpliquée, une chaleur réconfortante dans la fluidité exprimée.  Pratique martiale pas banale. Dans un souffle, l'information fait sa rébellion pour éclairer ton chemin dans la forêt. Un tout. Un rien. Moins que tout. Plus que tout. Le Tout ne fait qu'Un et ne devient Rien que par le jeu de l'illusion. Le sens se perd et se retrouve dans la sensation. U

Automne au ken

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 Quand les feuilles se ramassent à la pelle, les kihons s'amassent au ken. Liberté, maitre mot de nos dernières contestations, n'a de place que dans cette nature que l'on détruit sans vergogne mais qu'on aime tant. Faute de clé pour ouvrir le dojo nous avons ouvert nos pieds sur le sol de la garrigue environnante. La pratique pleine nature réduit notre bilan carbone et nous invite à la conscience de soi. Ou presque puisque du coup nous avons essayé de la trouver, cette conscience.  Après un bref mais salutaire échauffement, un peu frisquet l'automne ce matin, nous nous sommes remis en question sur nos attitudes, nos entrées, nos comportements sur le tatami (l'herbe en l’occurrence). Shisei, ashi sabaki, te no uchi, hanmi, ashi sabaki, tsugi ashi, kamae, ça nous a pris notre petite heure de temps de pratique. Certains n'avaient pas d'arme, nous avons partagé nos kens pour des temps de pratiques. Les samouraïs ne se prêtaient pas les armes et le fait de co

"Manque de sang-froid", pourrait-on dire ?

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 C'était il y a deux soirs à peine. J'étais chez moi. Tranquille. Posé devant cette vidéo, la dernière diffusée ce soir là pour Halloween par Squeezie, vous savez, ce type qui fait environ des millions de vue par post, qui a plus de 10 millions d'abonnés : Bref je regardais ça, j'avoue de vous à moi que je n'étais pas seul, il y avait des enfants autour qui grelottaient à la fois de suspens et de crainte. Moi, pris par la nouveauté du délire, je regardais pas franchement convaincu. Pour vous donner les bases du moment : Squeezie fait une vidéo spéciale pour Halloween (comme un peu tous les youtubers ce soir là de l'année, sur la base de la logique lancée par Les Simpsons, je pense). Sauf que cette fois, dans le monde de YouTube, cette vidéo "WHO' mon 1er court-métrage d'horreur" était une sorte de superproduction : un court-métrage sponsorisé par Prime Video, assortie d'un thread d'horreur complémentaire sur Twitter, grande nouveauté