Soir d'été et souffle printanier
Tenter d'investir le chaos et d'y trouver la paix, d'un soir, d'été, flâner, par 21 degrés. En octobre. Fin d'octobre.
J'étais route de Nîmes et je ne savais pas que je serai là, ce soir, devant la page blanche d'une envie d'écrire. Moment.
Sur le trottoir, chaos : les voitures hurlantes, les vélos frôlants, un train assourdissant. On aurait pu m'y croire seul, mais j'étais avec deux enfants, on sortait du cinéma. Ce bruit, me disais-je, affreux ! Et les enfants qui pépiaient, les vibrations de leurs voix - aigües - les détachaient du vacarme alentour, sans doute. Il se trouve que je les entendais en me disant qu'eux n'entendaient pas les moteurs, les rails, les sonnettes de bicyclettes.
Au milieu du chaos, toujours, quelques pas plus haut, le train passé. Le chaos n'était pas où je pensais. Je le croyais en moi, perturbant et dérangeant comme un reflux acide. Je le pensais autour, dans ces ondes sonores agressives... Le chaos n'était pas là en fait, c'était juste l'absence de paix qui me suivait pas à pas.
C'est très intéressant de lire par là, à la suite, ´des mots entre maître et élève´ : Pourquoi un art martial permettrait-il de dépasser les illusions et les souffrances terrestres ? - Parce que le Chaos amène la paix.
Ton chat me fait rire à chaque fois que je le vois. ;)
RépondreSupprimerCette photo est tout simplement géniale ! :)
Oui, j'avoue que je l'ai prise à un moment où elle est vraiment elle-même :-)
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