Corps-Esprit : Jour 7 - La joie du partage
Corps-Esprit : Jour 7 - La joie du partage
A la fois fatiguée et heureuse de mon premier après-midi en tant que lutine de Noël, dans une salle des fêtes à Montferrier-sur-Lez. Après un spectacle du nom de Caramel et Chocolat. Je me suis occupée des brochettes de bonbons en forme de bonhomme de neige. Je sais les faire maintenant ! Super, je ne suis plus du tout adepte des sucreries contrairement aux petits et grands enfants...
Le prochain qui me dit que les scientifiques sont sérieux... je ris !
Tu voulais parler de la joie du partage, non ?
Aaaaahhhh oui, et parler de l'Aïkido aussi sinon je ne sais pas dans quelle situation je vais me retrouver...
Pourquoi ? Tu côtoies des guerriers pacifistes, tout ira bien !
Le plus grand risque que j'ai avec eux c'est de me faire taquiner et charrier, ça devrait le faire...
Et tu reprends ce format de dialogue de toi à toi, comme ça... Tout est logique !
Je suis épuisée autant que contente de cette expérimentation. J'ai l'impression que les humains ont seulement besoin d'humanité, de partages, de joie et de retrouver leur enfant intérieur.
Après tout, ce n'est que le corps qui change, la conscience, même si elle grandit, reste Enfant de l'Univers.
Je me suis tellement amusée. Lors des pauses aussi, une vraie gamine !
Tu ne parles pas de l'Aïkido, Charline, ça va être pour ta pomme vendredi... Et en plus, avec ton problème de badge, et le fait d'avoir oublié ta bouteille d'eau, tu bats tous les records de vies loufoques cette semaine !
Oui, bon... Je ne te parle pas de mes rêves parce que niveau bizarreries, on atteint des sommets. Si c'est de l'humour, merci de le préciser ! Je ne comprends pas tout...
Et puis avoue que tu as le trac pour le théâtre le 12 décembre ! 20h30, halles des Verriès, à Saint-Gely-du-Fesc...
Mais arrête ! Je veux parler de joie et de partages et tu me mets dans une situation embarassante.
C'est pour te faire évoluer !
La bonne blague !
Pourquoi la joie du partage est essentielle pour toi ?
La communication avec l'autre en pratique, que l'on échange sur l'Aïkido ou pas est importante. C'est ce que les libraires et d'autres professions appellent le lien social. Même les plus solitaires d'entre nous (coucou moi !) ne peuvent pas s'empêcher de construire des liens avec les autres (c'est fou !) c'est génial et enrichissant à tous les niveaux. Chaque être est si différent !
Il m'arrive de ces choses... On vient vers moi car j'ai l'air sympa et pour cette raison, j'ai déjà eu des confidences plus développées car j'étais à l'écoute. Je vais devoir m'y habituer je crois...
Tu râles parce que tu es appréciée, le contraire de quand tu étais petite. Jamais contente !
J'ai terriblement peur d'être en pleine lumière mais j'ai besoin d'aller vers cet opposé en moi pour évoluer. Je le sens. C'est viscéral. C'est aussi pour ça que je me renseigne pour devenir conférencière. Comme je réfléchis à construire une base de données sur tous les sujets au monde qui m'intéressent... Il y a de quoi faire ! Et à transmettre ! Mais l'intellect ne suffit pas sans mise en pratique. Et vice-versa.
Alors tu parles de l'Aïkido sans en parler, bravo !
Je sens ma propre ironie, c'est ironique ! Oui, je me sens plus confortable dans l'inconfortable, je me sens plus confortable avec les Mystères de la Vie et mon ignorance que transmettre ce que j'ai compris en pleine lumière. Mais je vais en avoir besoin si je veux de l'abondance à tous les niveaux pour la déverser aux autres. Le rôle du premier de cordée quoi... (je n'ai jamais fait d'alpinisme).
Je ne sais pas si je suis un exemple pour les autres, je suis bourrée de défauts ! Ma vie est un parcours d'obstacles aussi faramineux les uns que le reste (je m'amuse avec les mots).
Toi, tu te plains de ton animal totem puma alors que tu l'adores, il est très câlin...
Arrête de m'embêter ! Tu veux vraiment que j'ai des tas de questions, vendredi, toi...
En plus, tu as eu droit à une crêpe au Nutella au boulot et à un jus de pomme alors que tu voulais en faire chez toi. La vie est plus rapide que toi, ah ah !
Le problème est que la vie répond à mes questions et à mes demandes ultra rapidement.. Et j'ai l'excellente idée de demander à ce qu'on me montre ce qui me dérange depuis la guérison de cette blessure intérieure hyper profonde que j'avais en moi...
Nous nous égarons, tu ne veux pas partager. Et tu insistes sur la joie pourtant.
Le partage vient toujours au bon moment. Pourquoi forcer ?
C'est une semaine loufoque, c'est certain. Avec pas mal d'imprévus. Je vais faire finir dans quel état ?
Morte de rire, à tous les coups. Tu prends la vie avec une telle... joie enfantine ?
J'ai intérêt à être sérieuse, un peu quand même ! J'ai besoin de survivre et de surtout de me sentir vivante. Non, mais !
Que veux-tu affirmer avec conviction à tes camarades de dojo et aux lecteurs du blog ?
Rencontrer des connus, des inconnus, qu'importe, est la plus belle richesse présente dans l'expérience. En pratique. J'y ai pris tellement goût que je ne cesse de croiser des gens intéressants, c'est fascinant.
J'ai de l'ambition, oui. Je sais pourquoi je fais les choses. Mais transmettre tout ça et me débrouiller et me dépatouiller là-dedans, c'est une autre histoire.
Et tu sais pertinemment que j'adore mon cher puma aux yeux bleus. Il est adorable et me connaît depuis toujours alors chut !
Tu n'as pas peur d'être prise pour une folle ?
Non, plus maintenant ! Car en Aïkido, les pratiquants sont très ouverts d'esprit. Vraiment !
Et même si je l'étais, ce ne serait que la perception de quelqu'un sur mes expériences. Donc bon...
Une simple mise en abîme perceptive. A peu près.
Et pour les autres, qu'ils prennent cela pour la fiction, je n'en ai cure.
Il n'y a que toi pour utiliser des phrases comme ça.
Et oui ! Que veux-tu ?
La joie se trouve dans le partage seulement ?
Oh non, pas du tout ! Mais c'est ce dont l'humanité a le plus besoin, je crois...
Charline, votre Mage de la Nature qui se faufile de la vie. :D
Post-Scriptum : Même l'article est loufoque, autant que ma semaine (qui n'est pas finie). Vous n'avez pas eu toutes les aventures de lundi... Et nous ne sommes que mercredi. Que va-t-il m'arriver encore ?
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