Corps-Esprit : Jour 5 - Le doute redoutable

 Corps-Esprit : Jour 5 - Le doute redoutable


Je me lève en pleine nuit pour écrire sur le blog : normal ! 

Avec une envie de vomir le monde. L'image n'est pas jolie mais vraie. 

Je voulais écrire sur Tori et ma relation au doute. Je ne sais pas si j'y arriverai. 

Oui, je fais de la mise en abîme : du doute dans le doute encore et encore...


Je doute de ma capacité à agir.

Je doute de la capacité à réaliser des choses et à réaliser qui je suis réellement. 

Je doute sur la création d'une stabilité dans ma vie et ses conséquences. 

Je doute en permanence sur mes apprentissages et ma capacité à faire et mémoriser. 

Je doute du bien-fondé de certaines de mes actions. 

Je doute des conséquences et de l'impact que ça peut avoir sur les autres. 

Je doute de ma capacité à incarner des aspects de qui je suis, mon moi d'ici. 

Je doute de ma capacité à résoudre des choses. 

Je doute de ma capacité à faire des techniques de manière correcte. 

Je doute sur la profondeur de ce que je dois transmettre pour être accessible.

Je doute de ma capacité à réussir à écrire tous les jours et à aller au bout de ce défi (absurde ?) que je me suis lancée pour écrire chaque jour jusqu'au 25 décembre sur le blog, des choses pertinentes. 

Je doute de mes propres systèmes sensoriels, pas dans les informations reçues pour saisir qui je suis et le monde, ça, j'en reparlerai. Mais plutôt accepter ce que je reçois en retour de ce que je demande ou donne. 

Je doute de mon système d'interprétation du monde, de ses nuances, de mes errances.

Je doute de ma capacité à changer la donne, ne serait-ce qu'un peu dans un monde qui ne comprend pas ce qui me semble véritablement essentiel. 

Je doute de ma capacité à faire. Même si j'avance, même si je persévère. 

Je doute de ma capacité à retranscrire l'indescriptible, l'insaisissable, les saisissements d'absolu que j'ai eu. 

Je doute en permanence et cela peut me rendre malade, me plonger dans la confusion, m'immobiliser comme le fait si bien la sidération en état de stress intense. 

Je doute toujours. Est-ce à l'excès ? Je ne sais pas. 

De mon côté, l'excès de doutes est plus fréquent que l'excès de confiance. 

Je me remets en question si souvent... 

La confiance, justement... Selon ce qu'elle concerne, elle est plus ou moins présente. 

Avoir confiance en moi en toute humilité est bien plus difficile à équilibrer que ce que je pouvais imaginer. 

Le doute, toujours à me réveiller... Le doute qui m'a fait me lever pour essayer de me soulager en écrivant quelques mots dans le vent. 

J'ai beau commencer à prendre conscience de mes forces et de mes réelles capacités, je doute toujours de ce que je peux apporter au monde. 

Si c'est valable. Comment ce sera accueilli. Et surtout, si ce sera compris. 

Le doute qui empêche d'exercer, d'avancer. De progresser. 

Le doute qui me réveille de mon sommeil. 

Le doute qui m'envahis. 

Le doute et ses ennuis. 

Le doute créant des troubles là où j'ai trouvé la sérénité, juste pour me bousculer. 

Digérer ce que je peux recevoir comme un réservoir, me vider et me remplir, être propre et me salir. 

J'aimerais seulement les doutes qui me font avancer, pas ceux qui me font reculer ou m'empêchent d'agir alors que je sais, alors que je sais faire, alors que je sais être. Avoir est une autre histoire...

Bon, je vais me recoucher, en espérant aller mieux. Poser ses doutes quelque part pour un peu d'espoir. 

Ils sont lourds dans le noir. Adieux doute redoutable. Reviens à ma table quand tu seras plus affable et plus aimable, merci. 

Bon, je retourne au lit...



Charline, votre Mage de la Nature qui se faufile au fil de la fil. :/ 


Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

La Dame se ceint de noir

30 ans, le bel âge de maturité

Rencontre